Jimjilbang

  • Genre
  • Aventure

À la suite d’un voyage d’études en Corée, pays dont il ne sait rien, Jérôme Dubois tente de se purger d’un malaise profond dans ce récit de voyage basé sur son expérience. Loin de l’humanisme et de la curiosité de rigueur, le héros de Jimjilbang (nom du sauna coréen) affiche peur et dégoûts à travers une Corée lavée de ses couleurs. Affublé d’une tête de cachet d’aspirine, cet avatar ingrat d’Alice traverse le miroir et se perd dans un monde où tout est trop grand ou trop petit, trop propre ou trop sale, trop minéral ou trop charnel. La fatigue, l’isolement et tout ce qui lui est étranger engendrent chez lui la peur, la paranoïa et l’aliénation. Quand la beauté du pays lui apparaît, il faut rentrer. La Corée aura joué le rôle d’un révélateur : aussi loin qu’il aille, l’homme emporte sa solitude et sa peur avec lui.

Following a study trip in Korea, an unknown country to him, Jérôme Dubois tries to recover from a deep awkwardness in this travel writting based on his experience. No humanism or curiosity. The main character of Jimjilbang (korean sauna’s name) expresses his fears and aversions through a Korea without colour. An aspirin instead of his head, this Alice’s avatar is lost in a world where everything is too big or too small, too clean or too dirty, too mineral or too physical. Tiredness, isolation and unknown things lead to paranoia and madness. When he finally sees the beauty of this country, he has to leave it. Korea will make him realise that as far as we go, human takes his fears and his loneliness with him.